17 janvier 2006

Le plus bel oiseau





Inutile de le présenter.

Qui ne connait pas Concorde?
Qui n'a jamais entendu parler du seul avion supersonique commercial à avoir sillonné la planête en passant par Paris, Londres, Rio de Janeiro, New york voire même...Fort de France et Irkutsk!

Malheusement il aura fallu que l'avion qui n'avait jamais connu d'incidents majeurs soit celui qui ait connu l'une des plus grandes catastrophes aériennes de ces dernières années

Passons et Paix a leur âmes


Les divers exemplaires des Concorde d'Air France, pour ne parler que d'eux, ont été dispersés dans plusieurs musées à travers le monde: un Concorde a même eu les ailes coupées (sacrilège !!) pour être transporté!

Et enfin on décide d'exposer cette vitrine technologique aux yeux de tous.
Voici le Concorde F-BVFF, qui a décollé pour la première fois de Toulouse le 26 12 1978 (le siècle dernier donc!..) et livré a Air france le 23 10 1980.
Il a volé pour la dernière fois le 11 juin 2000 , après 12421 heures de vol et 4 199 attérrissages.

Les présentations étant faites .....



Un conseil:il faut venir le voir de nuit. Des projecteurs aux couleurs bleutées illuminent le dessous et les nacelles des moteurs Rolls/Royce Olympus vides.


Un jeu de projecteurs et de néons donnent l' illusion d'un décollage full PC, comme c'était toujours le cas d'ailleurs. Vous comprenez pourquoi il faut venir le voir de nuit... (merci à Amandine Lafond pour la photo)



On voit bien ici la courbure dite "gothique" des ailes et les lignes pures du fuselage qui exploite de manière optimale la loi des aires et qui donne au Concorde son allure si racée. Magnifique.

Pour la petite histoire, le FBVFF est incliné comme pour un décollage imaginaire et donne une dynamique toute particulière à l'avion

Il serait parait il pointé droit vers New York JFK


Concorde FBVFF sous un autre angle, depuis l'aire du T3


Encore un cliché dévoilant les lignes élancées de l'avion...et pour l'anecdote, il faisait très froid le soir où j'ai pris ces photos, à en avoir les doigts gelés!

Et le numérique n'a pas tremblé, contrairement à moi.

A340 AF FGLZP push



C'est bon! Enfin la passerelle recule, on va pouvoir quitter ce maudit vol: recherches bagages interminables et retard de plus d'une heure....
Un TPX s'appoche du train avant et ne va pas tarder a soulever l'avion (oui oui!) pour le repousser
.



J' ai beau voir ça tous les jours, je suis chaque fois impressionné lorsque je vois un "push": un collègue parle avec le pilote tandis que l'autre recule doucement l'avion: on ne le voit pas ici, mais le train avant a sa "flamme", une sorte de goupille qui isole le circuit hydraulique du train et permet au pusher de faire pivoter la roue. Le collègue qui reste à coté de l'avion (en contact avec le pilote) la retirera dès que l'avion sera OK pour le roulage


C'est parti: Cales retirées, anticoll allumé, frein de park désséré:

le 340 est levé et recule douuuuccceemment du point F86


Le collègue est toujours en contact avec le pilote, qui ne tardera pas a allumer les moteurs CFM-56 5C qui vont nous enfummer brièvement....


Vous ne verrez pas la fin: j'étais branché sur un autre vol et je devais rentrer à la régulation...

mais l'avion est bien bien parti, c'est sùr !

02 janvier 2006

777-200ER Continental "Foggy"

Lorsque le brouillard tombe sur CDG, c'est limite l'apocalypse: des retards de fous, des avions qui se perdent sur les taxiways, une visibilité nulle à plus de 10 mètres, des Flycos en panique....et malgré tout ça pas d'incidents!

J'ai choisi un Triple 7 - 200ER de Continental pour illustrer cet exemple, mais j'ai un bon paquet de clichés "foggy days" qui sont tout aussi ....explicites!


















Celui ci est en train de se faire pusher sur l'aire Hotel de CDG. J'ai pris cette photo à environ 60 mètres de l'avion...ET LE BROUILLARD COMMENCAIT SEULEMENT A TOMBER !!!

Il faut savoir que le 777 est un avion massif, puissant et "bien sur pattes ": je
passe à l'aise sous le fuselage malgré mon mètre .91, et il y a encore une bonne cinquantaine de centimètres au dessus . C'est dire la taille de la bête.

Et bien, en dépit de cela, je vous assure que par un bon brouillard matinal comme celui la , on ne le voit qu'au dernier moment: difficile à croire, mais c'est vrai.
Cela vient aussi du fait que ses moteurs (des GE-90-94 immenses) sont TRES silencieux au roulage comparé a un CFM-56 de 320 par exemple...



Ici notre Triple 7 d'un autre angle, toujours brumeux...

L'aire Hotel, construite au Nord de CDG est propice à ce genre de brouillard dense: un bonne étendue plate avec des champs et de la verdure bien humide tout autour: condensation assurée

Je me demande toujours comment le controle sol fait pour gérer les clearences en n'y voyant goutte






Ce triple 7 se dirige vers les pistes d'envol de CDG 1, est à environ 40 mètres de moi. Foggy day!

Mais l'avion reste impressionnant, limite sinistre et inquiètant malgré le temps..



Pour finir sur une note plus colorée, voici le "Max 2000", un 777-200ER de Continental spécialement décoré pour le nouvel an 2000, un "millénium plane". Air France devrait en prendre de la graine car avec ses avions tristounets tout blancs....bof bof question déco.

Cette photo n'est pas de moi, soit dit en passant

En revanche, il vient régulièrement à CDG mais il est très difficile à shooter !

J'ai néanmoins de superbes clichés de ce "heavy" qui feront le bonheur de vos yeux spottérisés...dans un autre blog!







Concorde AF F-BVFF sous le brouillard...


Depuis la (longue... ) route de service qui permet de relier CDG1 à CDG2, on peut admirer sous tous les angles le Concorde récemment installé en bordure du T3
N'ayant rien à faire, je me décide d'aller me balader un peu de ce coté, numérique en poche, bien résolu à prendre quelques petits shots de la bête.
Croyez moi si vous voulez, mais entre le moment où j'ai convenu de cette petite escapade et celui où je me suis retrouvé devant l'avion, un épais brouillard s'est brusquement abattu sur Roissy: et il n'a pas fallu 20 minutes!
Malgré cette atmosphère brumeuse et limite fantastique, Concorde garde toute sa grâce et toute son allure.

Sur ces deux clichés on remarque bien l'inclinaison du "socle" où repose l'avion, comme un ultime balancement d'ailes pour nous saluer...